Relation entre Madagascar et l’UE

« Investir pour la population malgache, la prospérité et la paix » figure parmi les priorités de la coopération entre Madagascar et l’Union Européenne (UE) en vue de soutenir massivement la sortie de crise et la relance économique et sociale de Madagascar.

Régi par l’accord de Cotonou, le but primaire de la coopération Madagascar et l’UE est de contribuer à la stabilité ainsi qu’à la réduction de la pauvreté à Madagascar par l’initiation d’une politique de croissance durable et inclusive de l’ensemble de la population Malgache. Ce dessein s’articule autour de trois axes stratégiques :

  • La stabilité politique par le renforcement de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit ;
  • La relance économique et développement durable, par l’amélioration des infrastructures et le soutien au développement rural ;
  • L’amélioration et le renforcement des services de base.

Les interventions de l’UE s’inscrivent ainsi dans les axes et zones géographiques dits « prioritaires » du programme national de développement, issues également du résultat des concertations avec les États membres de l’UE (dans la perspective d’une future programmation conjointe), la société civile, le secteur privé, et l’ensemble des autres bailleurs. Elles s’alignent également avec le Programme Indicatif Régional, l’Accord de Partenariat Économique Intérimaire et d’autres initiatives globales dont Madagascar bénéficie.

Les principes directeurs soutenus par l’UE dans le cadre du « Programme pour le changement » impliquent de ce fait :

  • La bonne gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme;
  • La croissance inclusive et durable au service du développement humain;
  • La paix et la stabilité (une préoccupation transversale du 11ème FED alliée à l’égalité entre hommes et femmes).

Ces principes généraux sont notamment axés autour de la participation, la non-discrimination, la transparence et la redevabilité, en lien avec la société civile.

A cet effet, l’UE mobilise l’ensemble des instruments dont elle dispose, notamment le dialogue politique et sectoriel, basé sur des engagements mutuels.